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Dans cet article :

    « Je ne voulais pas juste un outil de plus, je voulais gagner du temps et mieux structurer mes projets. »

     

    Nicolas Saouas, économiste de la construction, jongle entre plusieurs casquettes : formateur, contributeur actif sur LinkedIn, et bras droit de son père dans l’entreprise familiale. Il fait partie de ces jeunes professionnels qui cherchent à conjuguer efficacité métier et innovation pragmatique. A seulement 25 ans, Nicolas affiche tout de même fièrement déjà 8 ans d’expérience dans le métier entre économie de projet et formateur professionnel du BIM !

    Dans cette interview, il revient sur son engagement en faveur du BIM, ses efforts pour le rendre plus accessible, et l’usage qu’il fait de JustBIM dans une démarche concrète de structuration de ses projets.

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    Un convaincu du BIM, mais lucide sur les freins

    Formé très tôt à l’économie de la construction, Nicolas a très vite perçu le potentiel du BIM. Mais il sait aussi que la transition numérique du secteur ne se fera pas en un claquement de doigts.

     

    « Le BIM, c’est pas une baguette magique. Si tu n’as pas l’expertise technique ou la bonne lecture métier derrière, même avec les meilleurs logiciels, tu vas droit dans le mur. »

     

    Il insiste sur le fait que la maquette numérique seule ne suffit pas. Trop souvent, on associe le BIM à un simple modèle 3D, alors qu’il s’agit d’une méthodologie complète. La structuration des données, le lien entre les éléments de la maquette et les prestations, et la compréhension métier restent essentiels.

     

    « Tu peux avoir une maquette super détaillée, mais si elle est mal configurée ou que personne ne sait comment l’exploiter, ça n’apporte rien. »

     

    Sur le terrain, il observe aussi une forme d’auto-censure des professionnels :

     

    « Beaucoup abandonnent d’avance en se disant que c’est trop compliqué. Le BIM fait peur, surtout quand on multiplie les acronymes et qu’on donne l’impression que c’est réservé à une élite. »

     

    Vulgariser le BIM pour le rendre utile à tous

    Très actif sur les réseaux sociaux, Nicolas publie chaque semaine des contenus pédagogiques pour faire avancer la compréhension du BIM auprès des professionnels. Sans posture, sans jargon.

     

    « Il faut arrêter de faire peur avec le BIM. Si tu le présentes bien, les pros comprennent vite l’intérêt. »

     

    Ses posts sont repris en formation, partagés par des formateurs, et consultés par des professionnels de tous horizons. Il s’adresse autant aux novices qu’aux profils techniques, en valorisant des approches concrètes, issues du terrain.

     

    « Je me suis dit : si ça sert à des gens, tant mieux. J’essaie de partager ce que je vois, ce que je vis. »

     

    Il défend une approche réaliste : progresser pas à pas, avec des outils adaptés et des exemples accessibles. Pour lui, il est inutile de vouloir tout révolutionner au sein des entreprises, mais il est essentiel d’avoir une approche progressiste, rassurante, pragmatique avec des objectifs SMART et une vision réaliste sur le retour sur investissement réel de l’appropriation du BIM dans l’entreprise !

    JustBIM, un outil dans sa boîte à outils

    Dans son activité d’économiste, Nicolas utilise JustBIM comme un levier de structuration. Ce n’est pas ce logiciel qui l’a poussé vers le BIM, mais il apprécie sa simplicité et sa logique orientée métier.

     

    « Je ne voulais pas d’une usine à gaz. JustBIM, c’est simple, mais structurant. Tu n’as pas besoin d’un Bac+8 pour le prendre en main. »

     

    Il l’utilise notamment pour générer plus rapidement des DPGF cohérentes, relier les éléments d’une maquette aux prestations, et fiabiliser ses métrés. JustBIM ne fait pas tout, mais il permet d’ancrer une pratique BIM plus rigoureuse, même sur des projets modestes.

     

    « Moi-même, au début, je l’utilisais un peu comme un Excel amélioré. Mais au final, ça m’a permis de travailler plus proprement. »

     

    Il a choisi JustBIM car, pour l’entreprise, c’est une solution « prête à l’emploi » qui permettait déjà d’exploiter la maquette numérique sans passer par une pré-configuration lourde. Une contrainte que l’on retrouve parfois sur certains logiciels et qui demande un temps de préparation important, une ressource dont ne disposent pas les plus petites structures, souvent les plus exposées à ce type de frein.

     

    « Quand tu récupères des quantités depuis JustBIM, que tu les fais matcher avec des bibliothèques métiers dans DeviSOC, là tu commences à vraiment fiabiliser ton chiffrage. »

     

    Intelligence artificielle : un tournant à ne pas rater

    Nicolas évoque aussi l’intégration de l’IA dans les pratiques métiers, qu’il considère comme un virage incontournable.

     

    « Aujourd’hui, tu ne peux pas faire l’impasse sur l’IA. Comme Internet à l’époque, ceux qui refusent de s’y intéresser risquent de décrocher. »

     

    Il intervient régulièrement sur ce sujet en formation, notamment à l’UNTEC, où il accompagne les futurs professionnels à comprendre comment utiliser l’IA sans perdre la maîtrise métier.

     

    « L’IA, c’est un outil. Mais c’est à nous de rester aux commandes. Mal utilisée, elle fait perdre du temps. Bien utilisée, elle te fait gagner en performance. »

     

    Un regard lucide sur l’avenir du BIM

    Nicolas est convaincu que le BIM va continuer à s’imposer dans les pratiques, mais il alerte sur les conditions de sa réussite.

     

    « Le BIM ne réussira que si on arrête de le présenter comme une obligation technique. Il faut montrer les gains concrets, valoriser les usages simples et utiles. »

     

    Il milite pour une approche progressive, ancrée dans les réalités du bâtiment, avec des outils comme JustBIM pour accompagner le mouvement sans brusquer les équipes.

     

    « Il faut créer des ponts entre les logiciels, les formations et le terrain. C’est ça qui fera avancer le BIM. »

     

    Et demain ? Une vision engagée pour un BIM plus accessible

    Nicolas ne compte pas s’arrêter là. Il poursuit ses interventions en écoles, développe des ressources pédagogiques, et multiplie les formats pour toucher des profils variés : du jeune diplômé au professionnel.
    Il observe aussi l’arrivée de l’intelligence artificielle avec lucidité : une technologie puissante, mais qui ne remplace pas la compétence métier.

     

    « L’IA peut faire gagner du temps, mais elle ne doit pas effacer l’humain. Il faut garder une lecture critique, savoir vérifier, structurer, interpréter. »

     

    Selon lui, l’avenir du BIM repose sur la capacité du secteur à décloisonner les savoirs et à connecter les outils : maquette numérique, pièces écrites, estimation carbone, gestion de chantier…
    Son ambition : rendre tout cela fluide, lisible, compréhensible, même pour ceux qui ne sont pas « experts ». Et transmettre cette approche dans chaque projet, chaque formation, chaque partage.

    Il résume sa posture avec une phrase qu’il cite souvent, et qui guide son engagement au quotidien et qui colle parfaitement à son dynamisme :

     

    « Ce n’est pas l’espèce la plus forte qui survit, ni la plus intelligente, mais celle qui s’adapte le mieux au changement. »

    Charles Darwin

    Merci à Nicolas Saouas pour cet échange riche et concret autour du BIM, des enjeux métiers et de son retour d’expérience avec JustBIM et DeviSOC.

    Vous pouvez suivre ses publications et ses partages autour de l’économie de la construction et du BIM sur LinkedIn : Nicolas Saouas

    Et découvrir son blog dédié au BIM : Le BIM à la portée de tous !

    Nicolas SAOUAS économiste de la construction