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Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) est un document incontournable dans tout projet de construction, qu’il s’agisse de constructions neuves, de rénovations ou de réhabilitations. Pièce maîtresse du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), il regroupe l’ensemble des spécifications techniques nécessaires à la bonne exécution des travaux. Que vous soyez un maître d’ouvrage, un maître d’œuvre, un architecte ou un artisan, le CCTP vous offre un cadre rigoureux et précis.

Le CCTP est souvent perçu comme un modèle de cahier des charges technique, un document descriptif qui détaille les méthodes, les matériaux, et les contraintes à respecter pour assurer la qualité et la sécurité des ouvrages. À travers cet article, nous vous guiderons dans la compréhension de la structure d’un CCTP, en vous proposant des exemples concrets et des modèles de CCTP adaptés à différents types de projets.

Découvrez comment le CCTP s’intègre dans toutes les étapes clés d’un projet de construction, de la consultation des entreprises à la livraison finale, et comment il permet de sécuriser techniquement et juridiquement chaque phase du chantier.

Qu’est-ce que le CCTP ? Quelle est son utilité ?

Définition du CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières)

Le CCTP, ou Cahier des Clauses Techniques Particulières, constitue une pièce incontournable du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE). Ce document contractuel est utilisé aussi bien dans le cadre des marchés publics que des marchés privés. Son rôle principal est de regrouper l’ensemble des clauses et prescriptions techniques qu’il est nécessaire de respecter lors de la réalisation d’un projet. Qu’il s’agisse de constructions neuves, de rénovations, ou de réhabilitations, et ce, pour différents types de bâtiments, comme les bâtiments tertiaires, les logements collectifs ou les maisons individuelles, le CCTP est un document indispensable.

Bibliothèque CCTP Clauses construction

Objectifs et utilités d’un CCTP dans un projet de construction

Le CCTP s’adresse à toutes les parties prenantes d’un projet de construction : entreprises, artisans, sous-traitants, fournisseurs de services ou encore contractants généraux et maitre d’oeuvre. Il regroupe les détails techniques que chaque intervenant doit suivre pour assurer la bonne exécution des travaux. En plus d’un cadre technique rigoureux, il fournit également un cadre juridique clair pour garantir la conformité du projet jusqu’à son achèvement.

Le CCTP : un document clé du projet

  • Le CCTP occupe une place essentielle dans toutes les phases du projet, de la conception à la réalisation. Cependant, son importance est particulièrement marquée lors de deux étapes clés du projet de construction :
    • lors de la phase de consultation des entreprises ou il donne un cadre clair aux soumissionnaires.
    • lors du suivi de chantier où il permet de coordonner l’ensemble des opérations et de piloter les travaux efficacement. Le conducteur de travaux ainsi que les différents corps de métier s’y référeront jusqu’à la livraison finale du projet.
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Quelle est la valeur légale et la portée juridique du CCTP ?

Le CCTP est un document contractuel qui établit les règles techniques devant être respectées pour exécuter les prestations du marché. Dans le cadre d’un marché public, il doit être conforme au Code des Marchés Publics. Il est donc impératif que son contenu soit rédigé de façon claire et précise, afin que les entreprises puissent répondre aisément aux exigences techniques. Une rédaction bien structurée permet aussi de limiter les risques de litiges pendant la réalisation des travaux. Par ailleurs, la responsabilité du rédacteur est engagée au titre de la garantie décennale, ce qui renforce l’importance d’une rédaction minutieuse.

Une fois signé par le client et l’entreprise titulaire du marché, le CCTP acquiert une véritable valeur juridique.

Le CCTP : un document contractuel pour le titulaire du marché

Le CCTP assure le suivi rigoureux de l’exécution des travaux, constituant ainsi une pièce maîtresse pour la maîtrise d’œuvre (MOE), la maîtrise d’ouvrage (MOA), ou encore les assistants à la maîtrise d’ouvrage (AMO). Il reste essentiel tout au long du projet, jusqu’à l’achèvement des travaux et la réception finale.

Enfin, dans le cadre des appels d’offres publics, le CCTP est un document indispensable, tant pour les candidats que pour les maîtres d’ouvrage.

Valeurs légales du CCTP

Conseils généraux pour rédiger des CCTP efficaces

La rédaction d’un Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) requiert une attention minutieuse afin de garantir la précision et la clarté des exigences techniques et contractuelles. Un CCTP bien structuré permet de définir clairement les attentes de la maîtrise d’ouvrage et d’instaurer un cadre technique contraignant et sans ambiguïté pour les différents intervenants du projet. Voici quelques recommandations essentielles et exigences impératives pour réussir cette rédaction.

1. Structurer le document de manière logique et cohérente

Le CCTP doit être organisé de manière à ce que chaque partie prenante puisse rapidement retrouver les informations spécifiques à son domaine d’intervention. Il est essentiel de le structurer en chapitres distincts, suivant la progression logique des travaux à réaliser. Les spécifications techniques doivent être distinctement séparées des autres clauses, telles que les clauses administratives ou financières. Les différentes phases du projet, de la préparation à l’exécution et à la finition, doivent être clairement identifiées et présentées dans un ordre chronologique. Il est recommandé d’inclure une table des matières détaillée afin de faciliter la navigation dans le document.

2. Préciser les exigences techniques de manière claire et détaillée

Chaque clause technique doit être formulée avec précision afin d’éviter toute interprétation multiple, source d’erreurs et de malentendus. Le manque de clarté peut impacter la qualité globale des travaux. Il est impératif de décrire chaque tâche ou prestation en détail, en précisant les matériaux à utiliser, les normes applicables et les méthodes de mise en œuvre. Les références aux normes et réglementations en vigueur, telles que les normes NF, DTU ou Eurocodes, doivent être mentionnées systématiquement. Les performances attendues, que ce soit en termes de qualité, de respect des délais ou de contraintes environnementales, doivent également être explicitement définies.

3. Utiliser un langage neutre et non ambigu

Pour éviter toute confusion, il est crucial d’employer un vocabulaire standardisé et compréhensible par l’ensemble des intervenants, tout en respectant la terminologie technique propre à chaque corps de métier. Le texte doit privilégier des phrases courtes et explicites afin d’éliminer toute ambiguïté et de garantir une interprétation unique. Lorsque des termes techniques spécifiques sont nécessaires, il est recommandé de les accompagner d’une définition ou d’un glossaire, afin que toutes les parties comprennent parfaitement les exigences formulées.

4. Intégrer les exigences de sécurité et d’environnement

Les aspects liés à la sécurité sur le chantier et à la protection de l’environnement prennent une importance croissante dans les projets de construction. Le CCTP doit inclure des clauses spécifiques concernant les obligations de sécurité et les normes environnementales à respecter. Les mesures de sécurité à appliquer sur le chantier, telles que le port d’équipements de protection individuelle, la signalisation ou les procédures d’urgence, doivent être clairement énoncées. De plus, des dispositions environnementales, comme la gestion des déchets, la réduction de l’empreinte carbone, ou l’utilisation de matériaux éco-responsables, doivent être intégrées conformément aux réglementations locales et nationales. Il est également impératif de demander des rapports réguliers sur la sécurité et la durabilité, afin de s’assurer que les objectifs sont respectés tout au long du chantier.

5. Rédiger des clauses spécifiques pour la gestion des modifications et aléas

Les modifications techniques ou administratives qui peuvent survenir au cours du projet doivent être anticipées par le CCTP. Il est nécessaire d’y inclure des dispositions spécifiques pour encadrer ces modifications, qu’elles soient liées à des changements demandés par la maîtrise d’ouvrage ou imposées par des contraintes extérieures telles que l’adoption de nouvelles normes ou des retards imprévus. Les modalités de gestion des avenants et des changements doivent être précisées, incluant l’obtention de l’accord préalable des parties concernées avant toute modification. De plus, le CCTP doit prévoir des pénalités en cas de non-respect des clauses relatives aux modifications ou aux retards.

6. Vérification et validation du CCTP

Avant sa diffusion, le CCTP doit être relu attentivement et validé par tous les acteurs concernés. Une relecture par des experts techniques permet de s’assurer que toutes les exigences sont correctement formulées et conformes aux dernières réglementations et normes applicables. Avant la signature, le maître d’ouvrage et les entreprises consultées doivent valider la version finale du CCTP. Une fois signé, ce document devient contractuel et engage l’ensemble des parties. Il doit donc être rigoureusement respecté tout au long de la durée du projet.

Comment structurer efficacement le plan d’un CCTP ?

Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) est un document technique et contractuel crucial dans la gestion de tout projet de construction. Son rôle est d’encadrer les travaux en détaillant les spécifications techniques à respecter par les différents corps de métier. Ce document fait partie intégrante du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), aux côtés d’autres pièces contractuelles telles que la DPGF (Décomposition du Prix Global Forfaitaire). Pour garantir la clarté et la lisibilité de ces informations, il est essentiel de structurer le CCTP de manière rigoureuse. Voyons ensemble les étapes clés pour élaborer un plan efficace et conforme aux standards des marchés publics et privés.

1. Division en lots : organiser par spécialités techniques

Le CCTP est souvent divisé par lots, ce qui permet de séparer les travaux par spécialité ou corps de métier. Chaque lot correspond à une partie bien distincte des travaux, comme la démolition, la maçonnerie, l’électricité, ou encore la peinture. L’allotissement est fondamental pour clarifier la répartition des responsabilités entre les différentes entreprises et sous-traitants.

Quelques tips pour structurer correctement vos lots :

  • Classer les lots de manière chronologique ou selon les étapes clés de la réalisation du projet (gros œuvre, second œuvre, finitions).
  • Prévoir une numérotation claire des lots (ex. : Lot 1 – Gros œuvre, Lot 2 – Plomberie).
  • Décrire les lots avec précision pour éviter les zones d’ambiguïté entre les différents lots.

2. Lot ou corps d’état : organiser du plus général au plus particulier

L’organisation d’un lot de CCTP suit généralement ce principe : on va du plus général au plus particulier. en d’autres termes , il faut commencer sa lecture dans le rôle de l’entrepreneur qui va le lire par une introduction générale du projet, puis par des généralités administratives et techniques et terminer par les spécifications techniques détaillées.

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Introduction générale du projet

La première section du CCTP doit présenter une vue d’ensemble du projet. Elle permet de contextualiser les travaux, en exposant les objectifs globaux, les caractéristiques principales du chantier (construction neuve, rénovation, réhabilitation), ainsi que les informations générales sur le maître d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre. Cette introduction doit également mentionner le cadre juridique qui régit le marché, en précisant s’il s’agit d’un marché public ou privé.

Contenu à inclure :

  • Description du projet (type de bâtiment, emplacement, caractéristiques principales)
  • Objectifs techniques et fonctionnels des travaux
  • Références au cadre juridique (Code des Marchés Publics pour les marchés publics)

Généralités des lots :

La partie « Généralité » de votre CCTP est essentielle, car elle pose les bases du cadre juridique et technique de chaque lot. Elle doit être organisée de manière à fournir des informations claires sur les règles et conditions spécifiques à chaque lot de travaux, en incluant les aspects légaux, réglementaires et sécuritaires. Voici comment vous pouvez organiser cette section de manière claire et précise :

Cadre réglementaire applicable

Il est crucial de préciser toutes les normes, lois et règlements applicables au lot en question. Cette sous-section doit référencer les textes législatifs et réglementaires qui encadrent la réalisation des travaux, afin de garantir la conformité légale et technique.

  • Normes techniques : ex. : DTU (Documents Techniques Unifiés) applicables, Eurocodes, normes NF, etc.
  • Références légales : ex. : Code des marchés publics pour les marchés publics, code de l’urbanisme, code du travail.
  • Exigences environnementales : si nécessaire, inclure des références aux normes environnementales à respecter (HQE, BREEAM, etc.).

Conditions générales d’exécution des travaux

Cette partie précise les conditions dans lesquelles les travaux du lot devront être réalisés. Elle fixe les règles de sécurité, les contraintes d’accès au chantier, et les modalités de travail.

  • Accès au chantier : horaires de travail, modalités d’accès aux différentes zones du chantier.
  • Contraintes techniques spécifiques : conditions particulières du site qui peuvent affecter les travaux (ex. : présence d’amiante, travaux en milieu occupé, nuisances sonores à minimiser).
  • Règles de sécurité : préciser les équipements de protection individuels obligatoires, les protocoles de sécurité à respecter, et les conditions d’intervention (formation, permis, etc.).
  • Coordination avec les autres lots : indiquer les modalités de coopération avec les autres intervenants du chantier.

Obligations de l’entreprise adjudicataire

Cette sous-section spécifie les responsabilités de l’entreprise qui réalisera les travaux. Elle détaille les obligations contractuelles en termes de moyens humains, matériels, et organisationnels.

  • Moyens humains : qualification requise du personnel, nécessité d’avoir des équipes formées et certifiées.
  • Moyens matériels : outillage spécifique, engins nécessaires à la réalisation des travaux.
  • Sous-traitance : règles relatives à la sous-traitance (obligation de déclaration et d’autorisation par le maître d’ouvrage).

Qualité et contrôles

Le niveau de qualité attendu pour le lot est détaillé dans cette partie, ainsi que les contrôles qui devront être réalisés tout au long du chantier.

  • Exigences de qualité : préciser les critères de performance et de durabilité attendus pour les matériaux et techniques employés.
  • Contrôles qualité : tests à réaliser avant et après les travaux (ex. : épreuves de résistance des matériaux, contrôles de conformité).
  • Documents à fournir : liste des rapports techniques, certificats de conformité, ou autres documents nécessaires.

Gestion des déchets et protection de l’environnement

Cette sous-section couvre les exigences en matière de gestion des déchets et d’impact environnemental, en fonction des spécificités du lot.

  • Tri des déchets : obligation de trier les déchets sur le chantier, plan de gestion des déchets.
  • Évacuation et recyclage : conditions d’évacuation et sites agréés pour la réception des déchets.
  • Réduction des nuisances : mesures pour limiter les nuisances (poussière, bruit) pendant les travaux.

Clauses administratives spécifiques

Enfin, cette partie couvre les aspects administratifs propres au lot, notamment les délais, les pénalités, et les modalités de réception.

  • Délais d’exécution : indiquer la durée prévue pour l’exécution du lot, ainsi que les délais intermédiaires si applicable.
  • Pénalités de retard : préciser les sanctions en cas de non-respect des délais contractuels.
  • Réception des travaux : modalités de contrôle et de réception des ouvrages réalisés.

3. Postes ou articles techniques : détailler les prestations a accomplir sur chantier.

Décomposer les tâches

Chaque lot est subdivisé en postes techniques, qui représentent les différentes tâches spécifiques à accomplir pour mener à bien le lot. Chaque poste constitue une unité de travail distincte (ex. : pose des fondations, installation des réseaux de canalisations, application des enduits). Cette décomposition détaillée permet aux entreprises de suivre un cadre clair pour la bonne exécution des travaux.

Conseils pour la rédaction des postes :

  • Élaborer une chronologie détaillée et cohérente des tâches à réaliser afin d’assurer une progression logique des travaux.
  • Préciser les techniques d’exécution et les méthodes de mise en œuvre propres à chaque poste, en tenant compte des contraintes spécifiques du chantier.
  • Indiquer de manière exhaustive les matériaux à utiliser, en spécifiant leurs caractéristiques techniques (par ex. : qualité, dimensions), et en s’assurant qu’ils répondent aux normes en vigueur et aux attentes de performance.
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Définir les spécifications de qualité

Pour chaque poste, les spécifications techniques doivent être définies avec rigueur, en précisant les standards de qualité et de performance attendus. Il est crucial de décrire avec précision les matériaux, leurs dimensions, leurs tolérances, ainsi que les règles de mise en œuvre. Ces précisions techniques garantissent la conformité des travaux aux normes réglementaires et assurent la pérennité du projet.

Points à inclure :

  • Références précises aux normes techniques et réglementaires applicables (par exemple, les DTU, les Eurocodes), afin d’assurer une conformité complète aux exigences légales.
  • Caractéristiques détaillées des matériaux : définir clairement les critères de résistance, de finition, et de durabilité pour garantir une qualité optimale des ouvrages.
  • Définir les tests et contrôles qualité nécessaires, à la fois pour les matériaux utilisés et pour les méthodes de mise en œuvre, afin de valider la conformité et la performance des travaux.

Exemple de modèle d’un CCTP "Gros-oeuvre - Maconnerie"

Le CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières) est un document essentiel pour définir les spécifications techniques et les exigences des travaux de maçonnerie. Ce chapitre présente un exemple concret de plan de CCTP dédié à la maçonnerie, qui peut servir de référence pour vos propres projets. À travers cet exemple de cahier des charges, vous découvrirez une organisation détaillée et structurée des différentes sections techniques, depuis les obligations contractuelles jusqu’aux prescriptions spécifiques des matériaux. Cet exemple pratique de CCTP est un outil précieux pour élaborer des documents descriptifs adaptés à la réalisation de vos travaux de maçonnerie, en respectant les normes et bonnes pratiques du secteur.

LOT « GROS-OEUVRE – MACONNERIE »

1. GÉNÉRALITÉS – COMMUNES

ENVIRONNEMENT GÉNÉRAL DU CHANTIER
  • Définition de l’opération
  • Intervenants
  • Documents graphiques joints au dossier de consultation
  • État actuel du terrain
  • Accès du terrain, voie d’accès au terrain, aire de chantier, voie publique
  • Connaissance des lieux
  • Décomposition des travaux en lots
  • Contenu du prix du marché
  • Plans de récolement
  • Dépenses d’intérêt commun, compte prorata
RÉGLEMENTATION GÉNÉRALE APPLICABLE
  • Rappel de la réglementation
  • Rappels sur Prescriptions concernant les produits et matériaux
  • Prescriptions concernant la mise en œuvre
  • Réglementation concernant la sécurité et la santé des ouvriers
SPÉCIFICATIONS COMMUNES À TOUS LES LOTS
  • Prestations à la charge des entreprises
  • Démarches et autorisations administratives
  • Liaisons entre les corps d’état
  • Traits de niveau
  • Travaux spéciaux
  • Échantillons matériaux
  • Éléments « modèles »
  • Locaux témoins
  • Règles d’exécution générales
  • Prescriptions relatives aux fournitures et matériaux
  • Réservations et percements
  • Protection des ouvrages construits
  • Nettoyage du chantier
  • Remise en état
  • Planning d’exécution

2. GÉNÉRALITÉS – OUVRAGES EN MAÇONNERIE

Étendue des travaux
  • Présentation des travaux
  • Prestations à la charge de l’entreprise
Obligations de l’entrepreneur
  • Responsabilité de l’entrepreneur
  • Prix du marché
  • Études techniques – plans d’exécution
  • Obligation de résultat
  • Réhabilitation – reconnaissance des existants
Spécifications et prescriptions générales
  • Contrôle et réception des matériaux sur chantier
  • Liaisons entre les corps d’état
  • Relevé topographique du terrain
  • Implantations, sondages et essais
  • Calfeutrement entre ouvrages de gros œuvre et charpente et/ou couverture
  • Réservations pour les besoins des autres corps d’état
  • Mortiers et Colles organiques de montage des éléments de maçonnerie
  • Spécifications particulières concernant les autres matériaux et produits
  • Isolations – étanchéité – joints de dilatation – ponts thermiques
  • Stockage des matériaux – Locaux adaptés
  • Réhabilitation – spécifications et prescriptions particulières pour travaux dans existants
Prescriptions concernant la mise en œuvre
  • Maçonneries
  • Conduits de fumée – ventilations
Prescriptions concernant les produits et matériaux
  • Règlement européen produits de construction – marquage CE
  • Produits et procédés innovants
  • Nature et qualité des matériaux et produits en général
  • Certifications
  • Prescriptions environnementales concernant les produits et équipements
Documents de référence contractuels

Dans le cadre d’un CCTP pour des travaux de maçonnerie, plusieurs documents de référence contractuels sont à respecter, et bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle inclut les incontournables pour tout projet architectural. Les travaux doivent se conformer aux codes légaux essentiels, tels que le Code civil, le Code de la construction et de l’habitation, le Code de l’urbanisme, le Code du travail, ainsi que le Code de l’environnement.

Ces bases juridiques garantissent que votre projet s’inscrit pleinement dans le cadre légal. À cela s’ajoutent des réglementations spécifiques comme le règlement sanitaire, les normes de sécurité incendie, et les règles d’accessibilité. Ne pas oublier également les textes relatifs à la gestion des déchets de chantier et au respect de l’environnement tout au long des travaux.

Enfin, l’ensemble des normes techniques, tels que les DTU et les Eurocodes, seront vos alliés pour assurer la qualité, la sécurité, et la pérennité de vos ouvrages. Un CCTP bien rédigé ne se contente pas de lister des obligations, il protège le projet, les parties prenantes, et contribue à la bonne réalisation du chantier dans les règles de l’art.

3. DESCRIPTIONS DES OUVRAGES

C’est ici que vous allez détaillé tous les postes techniques, les prestations a réaliser suivant l’ordre de réalisation, la chronologie ou le planning choisi. Nous avons ici choisi de préparer le chantier et de confier la maconnerie – gros oeuvre et ses accessoires ainsi que des éléments de bardage en terre cuite à ce lot.

Cette partie sera la base du DPGF que nous détaillerons ici.

  • PRÉPARATION DU CHANTIER
    • Organisation et installation de chantier
    • Étude technique
    • Implantation et piquetage
    • Constat des lieux
    • Entretien du chantier
    • Nettoyage des voiries avoisinantes
  • SYSTÈME PORTEUR
  • 2.1. Murs porteurs d’infrastructure
    • Voiles porteurs d’infrastructure en béton banché
  • 2.2. Planchers
    • Dalle portée sur terre-plein
    • Dallage extérieur
  • 2.3. Armatures d’infrastructure
  • 2.4. Murs porteurs maçonnés
    • Coupure de capillarité
    • Murs porteurs maçonnés creux
    • Chaînages horizontaux
    • Linteaux de baies
    • Poteaux
    • Poutres
  • 2.5. Ouvrages annexes
    • Chape
    • Appuis de baies en béton coulé en place
    • Seuils de portes en béton
    • Galets scellés
    • Siphon de sol
    • Massif d’installation
  • 2.6. Trous, scellements, calfeutrements, raccords
  • 2.7. Armatures de superstructure

3. REVÊTEMENTS DE FAÇADES EN PLAQUETTES DE TERRE CUITE

  • 3.1. Revêtements de façades en plaquettes de terre cuite
    • Enduit ciment
    • Revêtement en plaquettes de terre cuite

 

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